Parfois, j’ai un petit côté militant. Tout petit, je vous rassure. Je considère simplement qu’il revient à chacun d’entre nous de « faire sa part ». Comme le colibri de la parabole si chère à Pierre Rabhi*, il me semble qu’il est de notre responsabilité d’unir nos forces, nos talents, nos compétences, nos ressources pour impacter positivement autour de nous.
Traitez-moi de bisounours si vous voulez. Après tout, il y a pire comme coli… fichet ! Vous me trouvez naïve ? Et pourtant, tout petit qu’il soit, le colibri peut se révéler redoutablement efficace. Bien sûr, à lui seul, il n’éteindra pas ce grand incendie. Mais son action pourra en inspirer d’autres, de plus grands, de plus forts, avec plus de moyens.
Au sein d’une communauté, le colibri ouvre les yeux des autres, les place face à leurs responsabilités – individuelle et collective – et leur montre que leur action peut compter, que tous ensemble, ils peuvent impacter plus et finalement changer des choses. Peut-être pas toutes LES choses. Mais des choses quand même.
Cette communauté, c’est peut-être notre entreprise, notre club de sport, nos commerces… et si nous sommes nous-mêmes une communauté – une entreprise, une association, une collectivité ou une institution – cette communauté peut être notre réseau de partenaires, nos fournisseurs, nos clients, ceux que nous autres, spécialistes de la RSE**, appelons stakeholders, les fameuses « parties prenantes ».
Alors notre rôle de colibri peut devenir sacrément impactant.
C’est pour ça que j’ai créé Mon Job de Colibri. Pour inspirer et soutenir celles et ceux qui souhaitent agir et utiliser leur place dans notre écosystème économique et social pour changer le monde. Quelle que soit cette place. Chaque goutte compte.
Mon job de colibri, c’est de vous permettre de faire le vôtre.
* « Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. » »
** Responsabilité Sociétale de l’Entreprise